L’opération

Il y a dix jours exactement, mardi 6, j’arrive vers 11h30 aux admissions de la clinique. On traite mon dossier rapidement (j’avais déjà fait ma pré-admission la semaine précédente), et on m’envoie à l’étage où se trouve ma chambre. Une infirmière m’y accueille, mais ma chambre n’est pas prête et j’attends quelques minutes avant de pouvoir m’y installer. On m’avait dit lors de la préadmission que je partagerai ma chambre avec quelqu’un, mais finalement je suis en chambre individuelle, ce qui me convient très bien.

Je pose mes affaires, inspecte les placards, essaye les positions que la commande de mon lit me propose, et m’installe finalement devant la télé. J’ai accepté de l’activer pour 6,50€ lors de l’admission, puisque je ne me voyais pas passer mon séjour uniquement en lisant ou en pianotant mon téléphone. Je ne regrette pas mon choix.

Une infirmière vient m’expliquer comment va se dérouler la suite. Mon opération est prévue à 15h, elle me donnera donc un décontractant vers 13h. D’ici là une autre personne va venir pour me raser le pubis et le reste.

Mon urologue passe et me demande si tout va bien. Il me rassure en me rappelant que tout va bien se passer, qu’on ne pouvait pas faire plus rapide comme prise en charge et que c’était une bonne chose etc. A dire vrai je ne m’inquiète absolument pas. J’attends cette opération depuis une semaine – et même depuis le mois d’août – et je suis ravi. En plus il s’agit de ma première intervention chirurgicale et de ma première hospitalisation. A 36 ans, ce sont de sacrées premières fois !

L’aide-soignante qui doit me raser débarque ensuite. Elle me demande d’enlever le bas, et je me retrouve sur mon lit avec seulement un t-shirt. En dessous, sur les draps, elle a déplié une espèce de bâche en plastique pour recevoir les poils et le talc, dont elle me saupoudre allègrement. N’ayant pas des rituels de rasage très évolués je ne connais pas cette pratique et ne comprends donc pas son intérêt. L’infirmière allume sa petite tondeuse électrique. Electrique, et électrisante : je sursaute dès qu’elle la pose sur le bas de mon ventre. Oui, je suis TRÈS chatouilleux et cette tonte intégrale, depuis mon nombril jusque sous mes testicules, me fait faire des bonds sur mon lit. L’aide-soignante s’excuse car elle pense me faire mal, mais je lui explique et elle sourit. Quand c’est terminé elle me donne la tenue de bloc opératoire, que dois enfiler après m’être douché. Celle-ci se compose d’une blouse, d’un slip, de chaussons et d’une charlotte.

C’est ainsi vêtu (j’attendrai le dernier moment pour la charlotte, pour des raisons évidentes de dignité) que je patiente sur mon lit, tout propre, avant l’opération. Finalement elle aura lieu plus tôt que prévu et on me donne un Xanax vers midi et demi, à prendre avec un fond d’eau. J’aurais bien envie de boire beaucoup plus, mais cela m’est interdit. Je dois être à jeun pour l’opération, du coup je n’ai rien avalé depuis hier, à part un petit café à 8h ce matin.

Je regarde la télévision en attendant que l’on vienne me chercher. J’ai l’impression que le Xanax ne me fait aucun effet, puisque je n’ai pas été tendu ou inquiet un seul instant jusque là.

Le brancardier qui m’amène au bloc est très sympathique. Il me demande si je ne suis pas trop stressé et me dit qu’il serait normal de l’être dans cette situation. Je passe un ascenseur, plusieurs portes, en regardant défiler le plafond. C’est assez étrange et je n’ose pas relever la tête pour scruter ce qui se passe autour, de peur de paraître trop curieux ou, peut-être, de dévoiler au monde la tête que j’ai avec une charlotte sur la tête. Il fait rouler mon brancard dans un coin – la salle d’attente du bloc en quelque sorte – et me salue, me laissant à côté d’un monsieur âgé dans la même position que moi. Il regarde droit devant lui et à l’air inquiet. Son anesthésiste vient lui mettre la perfusion, et une infirmière de bloc arrive ensuite pour lui demander son nom et s’il sait pour quelle opération il est là. Ces questions me paraissent stupides mais je constaterai dans quelques minutes que c’est le passage obligé, pour tout le monde, avant de passer sur le billard. J’apprends au passage que l’homme est ici pour une biopsie de la prostate. On l’emmène finalement, et il est remplacé par une femme d’une quarantaine d’années. Même procédure : anesthésiste, infirmière. Cette fois il s’agit de la pose d’une chambre implantable.

C’est enfin mon tour ! Mon anesthésiste arrive et me plante la perfusion dans la main. Ça pique un peu au début, mais ça passe vite. L’infirmière de bloc vient me voir, un masque sur la bouche. Nom, prénom, raison de ma présence : j’ai tout bon, et j’ai gagné le droit d’être amené au bloc ! Je passe des portes automatiques et me croirais presque dans un film. Tout va très vite et je sens que tout est très rôdé. L’anesthésiste me demande de tendre mon bras gauche sur le côté et de le poser. Je ne regarde pas ce qu’il fabrique, puisque de l’autre côté mon urologue vient me voir pour me demander si j’ai des questions avant qu’on commence. Je n’en ai qu’une : Vous êtes sobre ? Il me fait répéter car il pense avoir mal compris, puis me répond en souriant sous son masque qu’il boit toujours un coup avant une opération.

Black out.

Je me réveille instantanément mais je suis ailleurs. Autour de moi beaucoup de lits, et d’autres patients plus ou moins endormis. Du personnel soignant passe des uns aux autres pour s’assurer que tout va bien. Je ne me sens ni endormi, ni endolori. En pleine forme finalement. J’attends un peu en observant ce qui se passe autour de moi. Un gros type, un peu plus loin dans ma rangée, se réveille péniblement et s’agite. Il tousse et il me semble voir du sang. Je détourne la tête.

Une femme m’informe qu’on va pouvoir me ramener à ma chambre, puisque je n’ai pas de nausées.

De retour sur mon lit, je passe le reste de l’après-midi à regarder la télévision et à échanger des SMS pour rassurer mon entourage. J’ai très soif mais ne peux toujours pas boire ni manger, à cause de l’anesthésie générale. Il faut attendre pour éviter les nausées. Pourtant je me sens bien, je suis juste assoiffé ! Après quelques heures on me laisse finalement boire un petit verre d’eau, mais en plusieurs fois… Quand je vois que je n’ai aucun problème je demande l’autorisation de boire plus à une aide-soignante, et à son feu vert je m’empresse de finir le pichet.

Je ne ressens vraiment aucune douleur, ni aucun changement. Je n’ai pas encore vu à quoi ressemble mon scrotum diminué de l’une de ses occupantes, mais pour l’instant c’est sans importance. Par contre le pansement que j’aperçois au dessus de mon aine est très propre et il n’y a aucun hématome autour.

Le soir, enfin, je peux manger. Du solide, mais aussi une soupe. D’habitude je ne suis pas fan, mais là j’avalerais n’importe quoi.

Bizarrement, je me sens vraiment bien. Ça choquera peut-être, mais je me sens comme en vacances, dans un hôtel, à me détendre devant la télévision. Je ne pense plus à la maladie, je me repose, plus léger d’un testicule mais surtout d’un lourd cancer. S’il s’est déployé ailleurs on s’en occupera plus tard, mais si ça n’est pas le cas alors il est possible que toute cette affaire soit classée. J’en saurai plus suite au scanner de demain, mais la première grande étape est passée, et sans aucun problème.

Je m’endors rapidement, mais je me réveille vers 1h20. Il fait très chaud dans la chambre. J’allume la télévision et tombe sur 2001, l’odyssée de l’espace, que je n’ai pas vu depuis des années. Peut-être mon état de plénitude influence-t-il mon jugement, mais je suis fasciné par chaque scène. Il s’agit en outre d’une version en « audiodescription » pour les sourds et malentendants. Une voix de femme décrit froidement tout ce qui se passe à l’écran, ajoutant au trouble que je ressens face à la pureté irréelle de chaque scène.

Plusieurs fois une infirmière passera prendre ma température et ma tension, mais tout va bien.

Le lendemain matin je me réveille vers 7h, 7h30. Les infirmières ne savent pas si je peux manger ou si je dois être à jeun pour le scanner. C’est malheureux, car j’ai très faim. L’infirmière attend 9h pour contacter l’équipe du scanner et en savoir plus, et finalement j’ai droit à mon petit déjeuner. Joie ! On m’enlève également la perfusion plantée dans ma main depuis hier, et cette liberté de mouvement retrouvée est particulièrement jouissive. J’approche lentement de la sortie.

Le scanner est prévu pour 10h40. D’ici là je me douche, m’habille, et commence à réunir mes affaires.

Mon urologue me rend visite pour prendre de mes nouvelles. Il jette un œil à mon pansement et constate qu’aucun hématome n’est apparu. Il m’indique ensuite que nous nous reverrons à la fin du mois, pour faire le point. Nous aurons les résultats du scanner et de la biopsie, nous pourrons aviser de ce qu’il convient de faire. Simple suivi, une semaine de chimio ou plus, selon que le cancer se soit étendu ou non et dans quelle mesure. Si un traitement doit être prescrit, dans tous les cas il faudra attendre 6 semaines après l’opération pour commencer quoi que ce soit. Je lui demande pourquoi et il me répond qu’il faut attendre une cicatrisation complète pour une chimio, et que je dois me reposer. Je le remercie chaleureusement avant qu’il ne quitte la chambre. Avant de sortir il me dit de passer à son secrétariat quand je partirai pour récupérer les ordonnances de sortie.

Une jeune brancardière vient me chercher avec un fauteuil roulant pour m’amener au scanner, mais je lui dis que je peux marcher. Je ne vais pas vite et je boite, mais je préfère me déplacer par mes propres moyens, après presque 24 heures d’alitement.

Je me déshabille dans une cabine, et une jeune femme me prend en charge. Le scanner est une machine impressionnante, énorme, ronde et trouée en son centre, avec une couchette à son entrée. Je m’y installe et on me pique une perfusion dans le bras droit. L’examen se base sur l’injection d’un « produit de contraste » iodé faisant ressortir les éventuelles anomalies (les « métastases », cet autre mot qui fait très peur) sur les images produites par le scanner. Dans ce cas précis, pour un bilan d’extension, on parle de scanner TAP, pour Thorax, Abdomen et Pelvis, les trois régions à explorer.

La jeune femme me demande de tendre les bras au-dessus de ma tête, puis elle sort de la pièce. Je suis seul, en caleçon, et je n’ai pas l’air très malin dans cette position. Il ne me manque qu’une charlotte sur la tête pour que le spectacle soit total. A travers un micro, elle me dit qu’elle va commencer l’injection, et que je vais ressentir de la chaleur dans la vessie et dans la gorge. Je suis étonné par cette remarque mais j’attends sagement. En effet, je ressens une sensation bizarre de chaleur dans le bas-ventre, plutôt vers le dos. Rien dans la gorge, par contre. La couchette sur laquelle je me trouve fait quelques aller-retour à travers la machine, et une voix enregistrée me dit quand je dois inspirer et bloquer ma respiration. Tout ce manège ne dure que quelques minutes. Un infirmier vient ensuite me dire que je peux me rhabiller et partir. En sortant je demande quand les résultats seront prêts, en précisant que je sors vers 14h. On m’informe qu’ils devraient être disponibles pour cette heure. Je repartirai donc chez moi en connaissant les résultats, bons ou mauvais.

Je remonte à ma chambre pour terminer tranquillement mon séjour. L’infirmière m’indique qu’un repas m’est réservé pour midi et demi, et pour patienter je descends à la cafétéria pour prendre un coca et acheter un journal. Je m’installe en terrasse, à l’ombre, et profite du moment. Les résultats du scanner sont dans un coin de ma tête, mais je suis très satisfait de ne pas avoir à les attendre pendant plusieurs jours. Quand je quitterai cette clinique, je saurai un peu plus ce qui m’attends ensuite. Je ne tournerai pas en rond, obsédé par le fait de ne pas savoir si j’ai des métastases ou non.

Je retourne à ma chambre pour manger, et je prends mon plateau en photo pour l’envoyer à ma copine alors que nous discutons sur messagerie. Ça me fera aussi un souvenir :

1473242876201

La télé ne fonctionne plus depuis 11h30, puisque j’avais payé un accès pour 24h. Du coup j’écoute la radio sur mon téléphone.

Ce festin terminé, je récupère toute mes affaires et je fais un dernier état des lieux de ma chambre, que je quitte sans regret. Sur le chemin de l’ascenseur, je passe par le bureau des personnels soignants, pour les remercier et les féliciter pour tout leur travail. Mon séjour ici a été sans accroc, du début à la fin.

Je passe par le bureau des sorties pour de la paperasse rapide, puis par le secrétariat de mon urologue pour récupérer les ordonnances de soins. Je n’ai que des antidouleurs à prendre pendant une dizaine de jours, et les soins de mon pansement à faire faire tous les deux jours par une infirmière, pendant une semaine.

Je passe par la radiologie, pour récupérer les résultats de mon scanner. La secrétaire m’indique que le compte-rendu n’est certainement pas prêt, et l’angoisse pointe le bout de son nez. C’est impossible : je ne peux partir sans savoir. Elle va vérifier auprès d’une collègue, et heureusement elle s’était trompée. Je récupère ce dossier cartonné, que je m’empresse de lire en marchant vers la sortie. A l’intérieur, juste une impression A4. Je la parcours en diagonale, essayant d’en capter les principales informations, puis je me calme à la lecture de la conclusion.

« Examen TDM TAP normal ». Je n’ai rien d’autre. Pas de ganglions suspects, pas de métastases aux poumons ni ailleurs. Techniquement, je pense pouvoir dire que je n’ai plus de cancer. Le soulagement est immense, indescriptible. Une semaine plus tôt, on m’annonçait que j’avais un cancer, et aujourd’hui le problème est réglé. Evidemment tout n’est pas terminé. Il y aura un suivi régulier pendant plusieurs années, un risque de récidive, une chimio, peut-être, pour minimiser ce risque, mais pour l’instant je peux respirer et penser à autre chose. Au pire c’est un répit, au mieux la fin de cette mésaventure, et ça me convient parfaitement. En retraversant la clinique pour en sortir et rentrer chez moi, j’ai presque du mal à le croire, d’ailleurs, tant je m’étais préparé à ce que quelque chose apparaisse au scanner.

Pendant un ou deux jours un doute plane, et je m’imagine que les résultats ne sont pas fiables. Comme si je ne voulais pas admettre que ça puisse se terminer si vite, que ce soit possible. Pour m’en convaincre je me souviens par exemple que pendant l’examen je n’ai pas ressenti dans ma gorge la chaleur décrite par l’opératrice. Peut-être que quelque chose s’est mal passé, que le produit de contraste ne s’est pas propagé correctement…

Je me ferai finalement à l’idée que tout s’est réellement bien passé, et que tout va très bien.

Depuis mon retour chez moi c’est le repos complet. Au début, quelques douleurs se sont faites sentir à mon entrejambe mais les antidouleurs sont plutôt efficaces. Je marche régulièrement, et de jours en jours mon rythme s’améliore. Je n’ai presque plus mal, mais je ne dois rien porter, ni forcer. L’infirmière passe tous les deux jours pour les soins et le changement de pansement (c’est un personnage haut en couleur que j’évoquerai peut-être dans un autre billet !). La plaie ne me fait pas vraiment mal, c’est plutôt du muscle dont je souffre quand je marche trop longtemps ou que je reste assis dans une position trop inconfortable.

Je retourne à mon travail lundi, et ça sera sans doute compliqué. De reprendre le rythme, d’une part, mais surtout de réciter un nouveau discours, quasiment toujours le même au mot près, à chaque collègue que je vais croiser. Je raconterai comment s’est passée l’opération et ma convalescence, avec toujours les mêmes expressions, les mêmes termes, les mêmes blagues placées aux mêmes endroits. Comme quand j’ai annoncé la maladie, finalement, mais c’est comme ça. En même temps mieux vaut raconter cette histoire qui se termine bien (pour l’instant…) qu’une autre, pleines de complications métastatiques ou de rebondissements dramatiques.

Même si le cancer n’est plus en moi, cet épisode de ma vie n’est pas terminé et ne le sera peut-être jamais, dans un sens. Entre la surveillance régulière, des années durant, et l’épée de Damoclès que représente le risque de récidive, je me demande, même si l’analogie est sans doute abusive, si comme pour l’alcoolisme et on ne reste pas un « cancéreux abstinent » tout sa vie…

Prochaine étape, le mercredi 28, avec mon rendez-vous chez l’urologue pour faire le point.

Ce contenu a été publié dans Non classé. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à L’opération

  1. Lise dit :

    Je suis arrivée sur ton blog par le (génial) forum d’Annie29 (AnneBretagne29 sur Doctissimo). Si tu as envie de lire les témoignages d’autres personnes qui sont passées par là, ou d’avoir un peu de soutien, c’est là-bas qu’il faut aller (je dis ça, mais j’y traîne en sous-marin, je n’y ai jamais créé de compte).
    J’ai moi-même hésité à ouvrir un blog pour raconter mon expérience sur le sujet, qui n’est pas exactement la même que la tienne, puisque j’ai la « merveilleuse » expérience de la conjointe (oui, moi le cancer je le vis par procuration, pas « pour de vrai »). Et puis, prise par le tourbillon des évènements (tout s’est enchaîné si vite…), j’ai eu d’autres choses à faire que de raconter mon histoire sur internet.

    Je te souhaite beaucoup de courage pour la suite, même si, je l’espère, tout s’arrêtera là pour toi. Une orchidectomie, c’est déjà bien assez, alors si tu peux éviter la suite, tant mieux ! Plus qu’à se résigner à avoir la fameuse épée de Damoclès sur la tête, comme tu le dis si bien.
    J’ose espérer que l’on ne reste pas un « cancéreux abstinent » toute sa vie, mais comme le remarque Annie sur son forum, le cancer semble bel et bien être une maladie chronique.
    Ici, l’expérience cancer se prolonge, mon compagnon n’a pas eu ta « chance » : après l’orchidectomie, il a eu 3 cures de chimio (BEP), métastases ganglionnaires obligent, et maintenant, alors que tout était revenu à la normale après les traitements (un an de répit…), un scanner de contrôle a mis en évidence un nouveau ganglion suspect. Le cancer est plein de rebondissements…

    Je souhaite également tout le courage du monde à ta copine, je sais d’expérience qu’elle en a bien besoin ! Je ne sais pas quel âge vous avez, mais elle est probablement bien trop jeune pour avoir imaginé ne serait-ce qu’une seconde qu’elle allait plonger la tête la première avec toi dans l’expérience « cancer ». Perso, à 25 ans, ça m’a fait un sacré choc, et j’ai eu besoin de quelques boosters médicamenteux pour tenir le coup.

    Au plaisir de te lire… Même si j’espère bien que ton blog ne contiendra que quelques articles, et qu’il n’y aura plus de rebondissements pour toi.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *